Cet article participe à l’évènement « Les choix de vie » du blog YGOCOACHING. Je vous invite à lire l’article « Savoir dire Non » qui donnera des pistes à tous ceux qui n’osent pas dire non, même s’ils le pensent très fort 😉

L’idée de choisir sa vie

En 2018, je démarrai, sans le savoir, une nouvelle vie. Avant cela, je pensais que vivre sa vie, c’était ce que je faisais au quotidien :

• vivre au jour le jour,
• partir en vacances en Asie ou dans les Caraïbes,
• manger dans de bons restaurants,
• aller au cinéma, faire du shopping.
• Bref, passer les journées en dépensant l’argent durement gagné, en attendant qu’une nouvelle journée ne commence.

Je le pense toujours, mais avec une nuance près : pouvoir le faire sans pression, sans culpabilité et avoir en parallèle une activité qui nous plaît 😀

De la surconsommation à la frugalité

Je suis passée aux extrêmes. Mais comme le dit le proverbe :

« Pour changer quelque chose, il faut changer… quelque chose »

Quand j’étais à Paris, je travaillais dans le domaine du luxe. Et puis j’ai toujours adoré les chaussures, les sacs, les beaux accessoires, alors j’étais servie.

Mais avec dans l’idée de devenir nomade, ce mode de vie n’était plus compatible.

Connaître ses valeurs

En effet, voyager avec des valises remplies de vêtements, de chaussures pour toutes occasions, de sac à mains, ça en fait des kilos à transporter 👢👗👖 👠 !

Un premier tri s’est imposé : revente, dons à des associations notamment La Cravate Solidaire à Paris.

Ce tri m’a également ouvert les yeux : que de gâchis de matière pour moi qui ai souvent eu à coeur de prendre soin de notre planète ! Et ça m’a fait du bien de donner !

C’est alors que j’ai pris conscience que mes actions n’étaient pas en phase avec mes valeurs.

C’est un peu comme si vous prôniez le respect des animaux mais qu’en parallèle vous aviez besoin de manger de la viande 2 fois par jour.

Le minimalisme pour un changement radical

C’est en appliquant cette méthode de tri que j’ai découvert que ce phénomène s’appelle le minimalisme. Je suis sortie d’une surconsommation à une consommation plus responsable.

Et ça fait également du bien aux finances 😀 On se sent plus léger, on est heureux d’avoir donner.

Puis je suis même passée à un autre mode de consommation encore plus poussé : la frugalité.

La frugalité : le champ des possibles

J’ai découvert la frugalité quand je me suis connectée avec la communauté FIRE.

Une fois rentrée dans ce monde-là, un champ des possibles s’est ouvert à moi.

Attention, je ne dis pas que je n’aime plus le luxe ni les belles choses, je suis toujours fan de souliers. Mais depuis, je choisis ce que j’achète, je fais mes propres choix. Je pèse le pour et le contre. Et le motto « En ai-je vraiment besoin ? » est devenu mon leitmotiv lors de mes achats, à l’instar du livre de Pierre-Yves McSween « En as-tu vraiment besoin?« 

C’est ainsi que le second effet kiss cool est apparu : j’ai repris le contrôle de mes finances. Un comble me direz-vous, pour un contrôleur de gestion qui gère des budgets à longueur de journée.

Reprendre le contrôle de ses finances

Quand on a un bon salaire régulier qui tombe tous les mois, on a la sécurité financière. On a l’impression qu’il n’y a pas de limite, où l’on se met moins de limite.

Car oui, nous avons bien méritée nos vacances reposantes, notre dernier gadget à la mode. Mais, en ce qui concerne les gadgets, il est important de se demander s’il s’agit d’un choix subi, ou d’un choix assumé en bonne et due forme. Si on achète le gadget pour faire comme tout le monde et montrer que l’on gagne bien sa vie, alors, c’est plutôt subi.

J’ai donc repris le contrôle de mes finances pour atteindre la liberté financière. En analysant toutes mes dépenses, j’ai appliqué ce que j’avais appris en entreprise, et qui fonctionne, en mettant en place une stratégie financière.

Ainsi, chaque centime gagné et dépensé est contrôlé.

D’un état d’esprit où à chaque jour suffit sa peine, je suis passée à un état d’esprit de contrôle, mais pas au mauvais sens du terme. Car en reprenant le contrôle de mes finances, j’ai aussi repris le contrôle de ma vie. Fini de vivre au jour le jour, fini le gâchis, j’ai à présent des objectifs clairs et je sais où je vais.

Profiter du présent tout en assurant son futur

Nous assurons nos arrières tout en profitant de la vie au jour le jour, nous avons toujours un objectif. Notre plaisir de cet hiver est d’avoir été skié chaque weekend, tout en préparant le futur.

Nous avons aussi pu voyager pendant plus de 3 mois pour visiter le Canada d’Ouest en Est, sans avoir besoin de travailler et sans nous priver !

Cela fait maintenant 3 ans que nous avons changé de mentalité. Passer de la surconsommation à la frugalité sans transition n’a pas été de tout repos, mais à présent, nous sommes fiers de nos choix. Nous savons où nous voulons aller, nous avons nos finances sous contrôle, ce n’est plus l’argent qui nous dirige.

En bref, nos choix de vie sont assumés et non plus subis.

Des choix de vie assumés… à durée déterminée

Lorsque l’on parle de choix de vie, on aurait tendance à croire que ceux-ci sont… pour la vie.

À un instant T, ce choix de vie frugal nous correspond car nous n’aimons pas le gaspillage et faisons attention à notre environnement. De plus, nos salaires combinés sont bien plus bas que lorsque nous étions salariés.

Mais cela ne signifie pas qu’au fur et à mesure du développement de nos activités, de l’augmentation de nos revenus, nous deviendrons moins frugaux. C’est la magie de la chose. Rien n’est jamais définitif.

Ce qu’il faut retenir c’est : qui dit choix de vie ne signifie pas que cela doit durer toute la vie ! Mais les choix de vie doivent surtout être… choisis en opposition à ceux qui sont subis. Des choix de vie bien alignés permettent de reprendre sa vie en main !

Finalement, les choix de vie sont flexibles, en perpétuelle évolution. Un peu comme les budgets, ils vous aident à vivre votre vie comme vous le souhaitez.

Et vous, quels sont vos choix de vie ? Sont-ils subis ou assumés ?

Pour aller plus loin :