Voilà maintenant quelque temps que je fais mes recherches sur l’atteinte de la liberté financière. J’ai entendu rapidement parler de l’un des concepts suivants : le fond de précaution, également appelé fond d’urgence, épargne de précaution ou épargne d’urgence.
Je n’y ai pas vraiment prêté attention au début mais j’ai réalisé que c’était un indispensable.
En effet, pour être serein et ne pas paniquer chaque fois qu’une facture arrive, il est important de s’assurer que l’on ne mettra pas en faillite nos finances personnelles. Cela signifie que l’on peut perdre cet argent sans aucune cicatrice (à part psychologique). Mais également que l’on n’aura pas besoin d’accéder à cet argent rapidement et donc perdre les bénéfices des placements utilisés, liés notamment à l’imposition, aux frais de sortie de fonds, etc.
Alors j’ai décidé de créer mon propre fond de précaution, m’assurant indéniablement un avenir plus serein. C’est ce que j’ai appelé :
Assurer sa sécurité financière
Voici comment j’ai créé mon propre fond de précaution.
Qu’est ce qu’un fond de précaution ?
Tout d’abord, définissons le fond de précaution.
Un fond de précaution, également appelé fond d’urgence ou épargne de précaution, est une somme d’argent disponible immédiatement mais que vous n’utiliserez qu’en cas de dépenses imprévues lourdes et urgentes.
Elle n’inclut pas les weekends de dernière minute ni la nounou qui est malade alors que vous aviez prévu un restaurant en amoureux. Dans une stratégie financière, il y a d’autres fonds dédiés à ce type d’imprévus.
La somme d’argent est donc relativement conséquente car elle inclut, entre autres :
- Réparation d’une voiture, de l’électroménager, d’un ordinateur,
- Caution et/ou loyer à avancer en cas de rapide déménagement par exemple,
- Frais d’avocat, de notaire dans des affaires non prévues,
- Etc.
La 1ère difficulté rencontrée lorsque l’on souhaite mettre en place ce fameux fonds est de savoir de quel montant il doit être.
En fait, par rapport aux nombreux conseils, approches et théories que j’ai vues/lues, j’en ai conclu que… tout est relatif ! Cela dépend principalement de votre situation professionnelle, des biens que vous possédez, des assurances que vous avez et, plus globalement, de votre niveau de vie.
Une épargne de précaution : pour quoi faire ?
Vous avez à présent compris ce qu’est un fond de précaution et deviné son utilité.
Parer aux situations imprévues mais… prévisibles
Il permet de faire face à des situations généralement imprévues mais… prévisibles ! Il s’agit des situations auxquelles on n’aimerait pas être confronté, d’où notre négligence dans le fait de prévoir celles-ci.
Au fond, un fond de précaution, c’est comme une assurance. On n’est pas content car le montant mensuel n’est pas donné, mais en cas de besoin, on est ravi de l’avoir.
Puisque je vous parle de mon expérience, je vous avoue ici que je n’avais jamais entendu parlé de ce concept. Je n’avais donc pas de fond de précaution ni de fond d’urgence. J’avais des économies, certes, mais pas dédiées aux urgences. D’ailleurs, je ne crois pas avoir déjà entendu parler autour de moi, avoir entendu quelqu’un dire « mais pourquoi tu ne pioches pas dans ton fonds d’urgence ? » Mais le sujet de l’argent étant tabou, il est possible que personne ne m’en ait volontairement parlé avant.
Bref, pas de fond de précaution dans mes comptes.
Avoir une réserve d’avance
Voici les situations auxquelles on peut être confronté et dans lesquelles on pourrait utiliser notre fond :
- Perte d’emploi subite ou non
- Accident de voiture, panne ou vol de votre véhicule
- Problème de santé nécessitant d’avancer des fonds
- Dégât des eaux, incendie dans votre logement
Dans tous les cas, dans ces situations, même avec les assurances dont vous disposez, vous devez généralement avancer l’argent.
Mais si vous êtes déjà dans le rouge vers le 15 du mois, et que vous n’avez pas d’économies de côté, cela risque de s’avérer difficile d’avancer l’argent nécessaire.
Et il serait dommage de devoir procéder à un emprunt pour répondre à cela.
Un fond de précaution permet de s’assurer une sécurité financière en cas de gros coup dur. Elle vous évite d’être en mode survie ou de courir à la faillite personnelle.
C’est la raison pour laquelle il s’agit de la 2ème étape dans le processus de prise en charge de ses finances personnelles. La 1ère étant se sortir des dettes, si vous en avez.
Concrètement, comment calculer le fond de précaution ?
Généralement, on entend parler de 3 mois, de 6 mois, d’une année. Il s’agit d’un nombre de mois de salaire net.
Cette 1ère approche me paraissait un peu aberrante, quelqu’un qui est au SMIC à temps partiel n’ayant pas le même salaire qu’un Directeur de vente. Mais finalement, ce concept implique une certaine somme somme certaine, peu importe le salaire de chacun. J’ai ensuite réalisé que cela était lié, principalement, au fait de perdre son emploi. Comme à l’américaine, vous pouvez vous retrouver sans emploi du jour au lendemain, sans indemnités ni quoique ce soit. Imaginez-vous sortant de votre travail avec votre petit carton.
Heureusement, en France, les salariés sont protégés. Si vous perdez votre emploi, il y a de fortes chances pour que, même après avoir quitté celui-ci, vous ayez le droit à quelques sous (préavis, solde de tous comptes, indemnités de rupture, indemnités de licenciements, allocations, etc.).
Je n’étais donc pas plus avancée dans mes calculs et ai donc décidé de procéder à ma façon. Le salaire ne me convenant pas dans les calculs, j’ai décidé de raisonner en fonction de mes dépenses.
Le fond de précaution doit être basé sur le montant de nos dépenses et non pas de notre salaire net.
Étape 1 : Calculer les dépenses qui assurent notre survie
La 1ère chose qui m’est venue à l’esprit, c’est de pouvoir continuer à payer mon loyer et ne pas me retrouver à la rue, que j’ai des revenus ou pas. J’ai donc calculé le montant du loyer mensuel et des charges : eau, électricité, gaz.
Puis, en élargissant le champ, je me suis rendue compte qu’il était important de prendre en compte toutes les charges vitales incompressibles : mutuelles, téléphonie y compris internet, mais aussi les assurances obligatoires (habitation, voiture le cas échéant). En effet, si l’on part du postulat qu’en cas de perte de revenu, on utilisera notre fond de précaution, alors celui-ci doit couvrir toutes les dépenses du logement ainsi que les dépenses faites par prélèvement automatique.
Voici le résultat concret :
Dépense (Canada) | Montant mensuel |
Loyer | 667 |
Charges eau et électricité | inclus |
Internet | inclus |
Téléphone | 30 |
Assurances habitation et voiture | 25 |
TOTAL | 722 |
Pour l’instant, j’ai besoin de 722 € pour payer un mois sur les contrats auxquels je suis liée.
Côté France, comme j’ai toujours un appartement là-bas, j’ai aussi pris en compte :
Dépense (France) | Montant mensuel |
Emprunt | 600 |
Charges électricité | 27 |
Internet | 29 |
Téléphone | 2 |
Assurances habitation et emprunt | 54 |
TOTAL | 712 |
==> J’ai donc besoin de 1 434 € pour payer le minimum vital pendant 1 mois.
Étape 2 : Ajouter les frais de vie : alimentation
Vous trouvez peut-être bizarre de ne pas voir mis la nourriture dans le minimum vital.
La raison est simple. Si vous ne payez pas votre loyer, vous vous retrouverez à la porte. Enfin, à Vancouver c’est comme cela que ça se passe. En France, les locataires sont protégés, mais n’empêche que si vous êtes honnête, il faudra payer. Bref. Pour se nourrir, il existe différentes alternatives. Elles dépendent aussi de votre situation.
Chacun a ses habitudes. Si vous avez votre propre potager ou si vous faites vos courses dans les supermarchés, le budget à inclure dans le fond de précaution ne sera pas le même.
Ensuite, il existe également des banques alimentaires dans lesquelles on peut se rendre. Ce n’est pas forcément dans la mentalité française, mais je crois que lorsque l’on manque de tout, on devient ingénieux pour trouver de quoi survivre.
Par ailleurs, en fonction du mode de vie que vous aviez, si vous passiez vos soirées au resto et que vous vous retrouvez sans salaire du jour au lendemain, il faudra penser à arrêter les restos et changer de mode de vie.
Dans tous les cas, vous pouvez calculer un budget à prendre en compte pour le poste alimentation suivant votre consommation actuelle.
Pour ma part, j’ajoute 250 € de nourriture pour un mois.
==> On arrive à un total de 1 434 + 250 = 1 684 € de frais pour un mois.
Vous pouvez ajouter également tous les autres frais incompressibles, comme les frais de transport, par exemple.
Vient à présent la question à 1 million : par combien doit-on multiplier ce chiffre ?
Autrement dit, par combien de mois ? Combien de temps faut-il prendre en compte ?
Étape 3 : Combien de mois faut-il considérer ?
Vous avez calculé votre minimum vital pour un mois. Quelle période prendre en compte à présent ? 1 mois, 2, 3, 6, 9, 12 mois ? La vraie question est la suivante :
Combien de mois souhaitez-vous couvrir en cas de perte de revenus ?
Le nombre de mois dépend de votre statut actuel professionnel.
- En CDI, le préavis est généralement de 1 ou 3 mois, voire 4 mois suivant les conventions collectives signées par votre entreprise. Mais êtes-vous assuré de pouvoir retrouver un travail immédiatement après ?
- En entrepreneur, cela dépend de la répartition de votre charge de travail : êtes-vous assuré d’avoir du travail 12 mois sur 12 ? Ou avez-vous des difficultés à estimer le chiffre d’affaires du mois à venir ?
- Vous êtes étudiant, travailleur à temps partiel, en attente de trouver un emploi : quelles sont les types de dépenses auxquelles vous devez faire face (changement de ville, etc.) ?
Pour ma part, je trouve que 3 mois de fond de précaution est extrêmement court. Que vous subissiez ou non votre perte d’emploi actuel, cela vous laisse peu de temps pour retourner votre veste. Et ce, malgré que les 3 mois de préavis que l’on peut avoir lors d’une démission ou d’un licenciement par exemple.
Je trouve que 6 mois d’épargne est plus raisonnable, car il y a également des délais de carence à prendre en compte. Suivant les cas, la carence peut durer 6 mois. Sans parler de la lenteur administrative. Le temps que votre dossier soit étudié, il peut s’écouler un certain temps, qu’il s’agisse d’une rupture de contrat ou d’un arrêt maladie longue durée. Cela peut aussi vous laisser le temps de prendre du temps pour vous.
Donc, 6 mois, c’est le minimum que je recommanderai. J’irai même jusqu’à 9 mois.
Mais tout est à votre appréciation, si vous pouvez retrouver du travail du jour au lendemain, cela est aussi à prendre en considération. Si vous êtes étudiant en fin d’études et prêt à emménager, un fond de précaution vous permettra de pouvoir avancer la caution et le 1er mois du loyer.
12 mois de dépenses pour mon épargne de précaution
En tant qu’auto entrepreneur, avec des revenus en dents de scie et pas forcément garantis, j’ai opté pour 12 mois de fonds de précaution.
12 mois c’est énorme, peu importe le salaire et surtout si vous partez de zéro pour construire votre fond de précaution.
Mais il peut-être approprié dans les cas où vous décidiez d’un changement de carrière, de prendre un congé sabbatique, avez un projet professionnel à côté que vous souhaiteriez lancer. En effet, dans ces situations, le jour où vous décidez de vous lancer, vous serez plus serein. Vous avez une sécurité financière qui vous assure que vous aurez de quoi (sur)vivre pendant 1 an. Mine de rien, ça fait une grosse pression en moins.
Bref, cela revient à 12 mois * 1 684 € = 20 208 €.
Étape 4 : Prendre en compte les aléas de la vie
Dans le concept de fond de précaution ou d’urgence, il y a le mot urgence. Le montant doit donc pouvoir parer aux urgences.
J’ai inclus une somme en cas de réparation de notre voiture. Pour cela, je me suis basée sur les coûts que l’on a engagés dernièrement : 1 300$.
Nous avons une assurance Voyage, mais dans le cas où l’on devrait avancer les frais, je mise sur 2 000$. Pour être honnête, c’est du pifomètre. Car comme je disais au cas où, c’est plutôt des choses que l’on n’a pas envie de prévoir, au cas où cela nous porte malheur.
En tant que locataire où tout est compris, nous n’avons pas d’argent à avancer en cas de panne du lave linge, sèche-linge, lave-vaisselle, frigo. Mais il est fortement recommandé, pour ceux qui devraient prendre en charge ces frais, de prévoir une somme pour ceux-ci. Vous pouvez aussi prévoir votre télé si celle-ci vous est indispensable.
On prévoit aussi des billets de retour en France, au cas où on craque ici 😉
Enfin, je prévois pour la France 1 trimestre de charges de copropriété.
Prévision | Montant |
Si réparation voiture | 870 |
Si urgence médicale | 1 350 |
Billets France | 800 |
Electroménager | 0 |
Charges copro | 400 |
TOTAL en € | 3 420 |
Pour le minimum vital, j’ai un montant de 20 208 €, auquel j’ajoute les aléas pour 3 420 €. La somme totale de mon fond de précaution est de 23 628 €. Comme on est 2 et que l’on partage tout, j’ai décidé que chacun mettrait la moitié de côté. On arrive donc à presque 12 000 € chacun.
Comment réunir une telle somme ?
Vous avez bien fait votre travail, êtes prêt et savez combien vous allez mettre de côté. La question est de savoir quel argent vous allez y mettre ? Comment trouver une somme d’une telle ampleur ?
On ne va pas se mentir, en partant de zéro et si vous n’avez pas d’économies de côté, constituer son fond de précaution peut être très long. Il faut donc commencer MAINTENANT.
Voici quelques astuces qui vous aideront à le constituer le plus rapidement possible :
- Vous pouvez y affecter un % de votre salaire chaque mois.
- Dès que vous recevez une prime, un bonus ou autre gratification financière incluse dans votre fiche de paie, virez cette somme vers votre fond de précaution.
- Vous pouvez en faire de même pour votre 13è, 14è, 15è mois.
- Mettez-y tout revenu complémentaire : vente de vêtements, location de chambre, de matériel, etc.
- Considérez chaque augmentation de salaire comme si elle n’existait pas. Placez la part complémentaire dans votre fond de précaution.
Ces techniques devraient vous aider à le constituer de manière certaine, sans changer du jour au lendemain vos habitudes. Il sera peut-être frustrant de ne pas utiliser ces augmentations, bonus, etc, mais n’oubliez pas, qu’à long terme, ce fond de précaution peut vous sauver de certaines situations. Plus tôt il sera en place, mieux c’est car il assure votre sécurité financière. En développement personnel on appelle cela « reporter la gratification immédiate (fêter sa prime) » pour s’assurer un avenir serein.
Étape 5 : Où stocker son fond de précaution ?
Dans sa définition, on a précisé que cet argent doit être disponible. Par disponible, on entend que vous pouvez retirer cette somme, partiellement ou entièrement si nécessaire, en allant simplement à votre banque. En fait, vous devez pouvoir payer immédiatement le dépanneur, le garagiste, l’hôpital. La somme doit donc être placée sur un compte où il n’y a aucune condition de retrait.
C’est la raison pour laquelle, il est recommandé de placer cette somme sur un livret A, un LDD ou un LEP. Il ne faut surtout pas le laisser sur votre compte courant, vous seriez tenté de piocher dedans. En étant placé sur un compte d’épargne, vous « oubliez » cette somme et elle vous rapporte un taux d’intérêt modeste de 0.75%. Mais c’est mieux que rien.
J’ai liquidé ou entamé mon fond d’urgence, que faire ?
Au secours, je dois utiliser mon fond de précaution !
Pour éviter d’avoir à piocher dans votre fond de précaution, voici quelques astuces à étudier ou à mettre en place AVANT que cela n’arrive.
L’astuce est simple : il vous faut des solutions de secours.
Panne de voiture
Votre voiture connaît par coeur le trajet domicile-travail. Mais si celle-ci vous lâche sur le trajet, savez-vous comment vous allez faire pour continuer d’aller travailler ? Avant que cette situation n’arrive, prévoyez : existe t’il des transports en commun sur votre trajet ? Si oui, lesquels prendre et qui vous conduirait à votre travail ? Avez-vous des collègues qui seraient sur le même chemin ? Le cas échéant, avez-vous son numéro de téléphone pour pouvoir le contacter et qu’il vienne vous récupérer ? Certes le temps que le dépanneur arrive, vous aurez le temps de faire ces recherches, mais je doute que vous ayez la tête à cela.
Panne de lave linge, sèche linge, télé
Si celle-ci est indispensable mais que l’électroménager ne peut pas être changé dans l’immédiat, votre famille, amis, voisins, des personnes proches de chez vous auraient-ils un « doublon » dans leur cave que vous pourriez récupérer ? Pouvez-vous demander à votre voisin de transférer les denrées du congélateur et éviter les pertes ? Le temps d’appeler l’assurance, cela limite les pertes.
On remplit de nouveau cette cagnotte
Si vous avez eu besoin d’utiliser cet argent, il faudra ensuite remettre les priorités, dès que possible, pour que ce fond de précaution soit de nouveau opérationnel. Il vous a bien aidé cette fois-ci. Cela serait bête de l’oublier et le mettre de côté 😉
Pensez à l’alimenter de nouveau dès que possible.
Ce qu’il faut retenir
Il y a autant de fonds de précaution que d’être humains dans le monde.
Maintenant que mon fond de précaution est mis en place, je vis plus sereinement. En tant qu’auto entrepreneur avec des revenus en dents de scie, c’est quand même rassurant de se dire que « au cas où », nous pourrons payer le prochain loyer, et même les 3 prochains loyers.
Car le fond de précaution à un caractère fortement… psychologique. En plus de vous assurer une sécurité financière, le fond de précaution vous apporte également une liberté d’esprit.
La question est de savoir à partir de quel montant vous vous sentirez plus serein pour l’avenir, en cas de gros pépin.
Ainsi, le montant que vous voulez dédier à ce fond de précaution ne dépend que de vous. Vous savez qu’il faut y inclure les dépenses incompressibles, ainsi que de quoi couvrir l’achat d’un bien matériel ou couvrir des dépenses de santé. Mais le nombre de mois de dépenses que vous voulez couvrir ne dépend que de vous. Car vous connaissez votre façon de vivre, ce qui vous paraît indispensable.
12 mois m’a paru convenir à notre situation, avec, chemin vers la liberté financière oblige, des frais réduits au strict minimum. Et comme on est 2, j’ai aussi trouvé judicieux que l’on fasse moitié / moitié. On est donc à 6 mois chacun de fond de précaution car l’on partage aussi tous les frais.
12 mois c’est aussi l’idéal si vous envisagez à terme de prendre un congé sabbatique, créer votre entreprise ou mettre en place des projets personnels ou professionnels qui vous demanderont un certain temps.
Enfin, sachez qu’une fois rassurée sur votre avenir, vous pourrez revoir ce fond de précaution. Il y a même Retraite 101, blogueur également en quête de la liberté financière, qui a dilapidé son fond de précaution en une journée !
Merci pour l’article !
Je vais refaire les calculs pour vérifier que j’ai bien suffisamment.
Je pars sur 12 mois aussi pour une famille de 4 personnes.
Merci Morgan 🙂 Effectivement, il vaut mieux refaire les calculs plusieurs fois pour éviter les déconvenues !
L’intérêt de ce fond de précaution me semble évident… et pourtant je n’y avais jamais pensé en tant que tel ! Merci
Merci Valentine 🙂
Intéressant et très actuel ce fond de précaution ! très bon article au passage. 🙂
Un grand merci Jérémy 🙂