Podcast Marketing Mania avec Bertrand Millet : « Je me suis débarrassé des mes business dans un jeu concours » – Cliquez sur le bouton « Play » pour l’écouter

Budget : connaissez-vous votre limite haute ?

Je viens d’écouter ce podcast super inspirant entre Bertrand Millet et Stan Leloup. Bertrand Millet et Stan Leloup sont 2 infopreneurs, c’est-à-dire des entrepreneurs du web. Dans ce podcast Marketing Mania, Bertrand Millet raconte comment il a vendu 2 de ses business. Mais c’est particulièrement 10 minutes de conversation qui m’ont interpellée. En effet, ils abordent la partie finance, particulièrement la gestion des finances personnelles.

Stan Leloup et Bertrand Millet : deux entrepreneurs à succès

Mais commençons par présenter les deux protagonistes de cette histoire.

Stan Leloup : influenceur avec 400 000 abonnés sur Youtube

Auteur du podcast Marketing Mania, Stan Leloup est déjà bien établi dans son business. Sa réputation n’est plus à faire : sa chaîne Youtube compte plus de 414 000 abonnés !

Si vous n’y connaissez rien à Youtube, oui, 414 000 personnes, c’est énorme pour un Youtuber 🙂 D’ailleurs, même sans être un Youtuber, imaginez que c’est vous et que 414 000 personnes vous connaissent et sont intéressées par ce que vous racontez. Cela fait 5 Stades de France !

Bertrand Millet : consultant en Stratégie Marketing

Bertrand Millet est consultant en Stratégie Marketing. Auteur de deux blogs dont l’un génère 500 k€ de chiffres d’affaires.

Entrepreneur dans l’âme, Bertrand avait 7 businesses, il a fait le buzz en 2019 en lançant un jeu-concours pour donner ses deux fameux blogs. (Oui, oui, vous avez bien lu : donner). D’où son apparition dans le podcast de Stan Leloup de Marketing Mania.

Pour ma part, j’ai eu la chance de rencontrer Bertrand Millet lors de l’évènement « Sommet des Infopreneurs » organisé par Olivier Roland début octobre. J’avais entendu parler de Bertrand Millet grâce à ses deux blogs. Lors de cet évènement, je me suis rendu compte que j’accrochais complètement à sa vision des choses.

L’écoute de ce podcast me confirme que je suis sur la même longueur d’onde que lui. Et je me retrouve dans sa vision de l’entrepreneuriat, à savoir :

Pourquoi je le fais, au service de quel objectif je le fais ? Je le fais pour ma liberté. Pas pour être le plus grand entrepreneur, mais pour donner un sens à mon business et pour être heureux.

Bertrand Millet

Revenons à nos moutons. C’est naturellement, enfin j’imagine, que Stan Leloup interviewe Bertrand Millet dans son podcast Marketing Mania. J’ai intégré ce podcast tout en haut de cet article si vous souhaitez, vous aussi, écouter cette pépite.

Une entreprise au service de sa vie

C’est en répondant à la question : « Mais pourquoi ne pas agrandir ton équipe pour pouvoir prendre plus de clients car tu as plus de demandes que d’offres ? » que Bertrand Millet dévoile sa gestion budgétaire.

Il est vrai que, dans l’opinion général, si l’on a un business qui fonctionne bien, on se dit qu’il faut le développer encore plus, pour gagner encore plus !

La réponse de Bertrand Millet m’a surprise car elle tellement peu commune auprès des entrepreneurs.

En effet, en dehors du fait que ce métier ne le passionnait plus, avoir plus de chiffres d’affaires ne l’intéressait pas car, dit-il : « J’ai atteint ma limite haute ».

Qu’est-ce que cela peut bien signifier ?

Son objectif est simple. Ces business doivent lui permettre de lui rapporter de l’argent, le montant maximum dont il a besoin pour vivre (de façon confortable) tout en lui permettant de faire ce qu’il aime.

Etre entrepreneur : avoir une entreprise au service de sa vie, et non pas l'inverse

Créer son budget : déterminer ses limites haute et basse

Si vous écoutez le podcast que vous trouvez en haut de cet article, c’est à partir de la 35ème minute (35:25) qu’il en parle.

Quand il parle de sa limite haute, Bertrand Millet met ce concept en opposition à la limite basse d’un budget.

La limite basse d’un budget ou de combien avez-vous besoin pour survivre ?

La « limite basse« , quand on parle de budget, c’est le montant minimum que l’on se fixe, ou que l’on a besoin pour pouvoir vivre, voire survivre.

Si vous ne connaissez pas votre limite basse, ou vous vous demandez ce qu’il faut inclure dedans, prenez les dépenses suivantes :

  • Loyer
  • Charges : électricité, Internet, téléphone
  • Courses pour le quotidien

Il s’agit des dépenses de base qui vous permettent d’avoir un toit et de vous nourrir. Bref, de remplir vos besoins primaires.

Il peut être plus ou moins facile, suivant notre appétence pour les chiffres, les tableaux Excel et les suivis, de calculer sa limite basse.

C’est généralement le strict minimum, le montant minimum que l’on connaît plus ou moins car on sait que si l’on n’a pas, en termes de revenus, ce montant là, alors les jours seront « galère ».

Déterminer sa limite haute

Bertrand Millet a fait un exercice inverse, il y a une dizaine d’années de cela. Il a calculé sa limite haute. C’est-à-dire le montant qui lui est nécessaire pour remplir tous ses besoins et plaisirs. Pas 1 centime de plus, il ne saurait pas quoi en faire 😉

Ainsi, Bertrand Millet a calculé la somme maximale dont il avait besoin pour vivre selon les conditions qui lui plaisaient et ce, pendant « une année idéale« . Cela inclut absolument tout, comme il le précise dans le podcast : les dépenses quotidiennes, sur le long terme, son coussin de sécurité mais également les montants qu’il souhaite investir sur l’année !

C’est ce qu’il appelle la limite haute. Et pour atteindre cette limite, c’est-à-dire pour être en mesure de faire ce qu’il souhaite, il faut, bien évidemment, avoir les revenus qui vont en face.

Ainsi, il a décliné cette limite haute, ce montant annuel, en montant mensuel et même quotidien ! Il sait donc quels revenus il doit atteindre chaque jour pour vivre cette année idéale. On peut donc dire que c’est une gestion budgétaire bien carrée !

Le million, le million… Et bien non !

À la suite de ce podcast, j’ai pris le temps de faire cet exercice. L’avantage de celui-ci est que l’on se rend compte que parfois, on veut toujours plus, alors que l’on en n’a pas vraiment besoin.

Par exemple, beaucoup de gens s’imagine qu’il leur faut franchise la barre symbolique du million pour vivre confortablement la vie de leurs rêves. Et bien non !

Je n’ai pas encore fini mes calculs, mais j’ai à présent une fourchette haute de 55 k€ (55 000€) par an, hors investissements. Mais il est vrai que j’ai adopté le mode de vie frugal et minimaliste, ce qui réduit certaines dépenses. Mais je crois que même en ajoutant les dépenses que mon compagnon souhaite faire et en ajoutant les investissements, on sera bien loin du million !

Quant à Bertrand Millet, lui en était, à un certain moment de sa vie, à 230 000 € pour une « année idéale« . Bien loin aussi de la fameuse barre du million d’euros !

Pour construire son année idéale, il faut…

Un calendrier !

Le conseil le plus précieux : faire cet exercice avec un calendrier sous la main.

En effet, le calendrier permet de rester réaliste. Des vacances en Asie, un beau voyage en Amérique du Sud, visite de la famille et mariage du cousin éloigné en France, un calendrier ne se remplit pas à l’infini ! Difficile aussi d’intégrer l’achat de 20 maisons par an (pour des investissements) : temps de recherche, temps de visite, temps de négociation, temps de signature. Toutes ces opérations prennent du temps, et à moins que cela ne soit notre métier, le nombre de biens immobiliers que l’on peut acheter sur l’année reste donc limité.

C’est pourquoi avoir un calendrier à sa portée pour faire cet exercice est clé.

Pourquoi faire un budget ? 2 leçons à retenir

2 leçons financières que je retiens de la conversation entre Bertrand Millet et Stan Leloup

Les 2 leçons que je retiens, leçons financières j’entends, sont les suivantes.

1. L’argent est un outil, pas une fin en soi

Ce que montre bien Bertrand Millet, tout au long de son podcast, est que l’argent n’est pas ou ne devrait pas être un objectif en soi. Il ne s’agit pas de faire une course à qui aura le plus de clients, le plus d’heures facturées, ni même la plus grande maison ou la voiture la plus chère. Non, il s’agit de faire en sorte ce que l’on fait a du sens pour nous. Il s’agit d’être heureux.

Ainsi, l’argent est un outil, un moyen qui vous aidera à atteindre vos objectifs, quelqu’il soit. Avoir un budget et connaître sa limite vous fixe vos propres limites.

En l’occurence, dans la situation de Bertrand, l’atteinte de ses objectifs financiers lui permet de passer du temps avec sa compagne. Ce temps précieux n’a pas de prix pour lui.

Ce métier me permet de faire le meilleur du truc du monde : passer du temps avec ma compagne, faire du sport, voyager. Ça n’a pas de prix.

Bertrand Millet, interviewé par Stan Leloup, podcast « Marketing Mania »

2. L’importance de maîtriser ses finances personnelles

La 2ème chose à retenir, plus subtile, est que Bertrand a utilisé une méthode pour atteindre ses objectifs. Il a pris le temps de faire cet exercice, de calculer le montant dont il avait besoin pour vivre confortablement, suivant sa propre définition. Puis il a fait en sorte de savoir ce que cela impliquait : à combien de revenu journalier cela revient-il ? Même s’il ne regarde pas ses chiffres tous les jours, il sait quand il doit paniquer, ou pas 😉

Il est donc important de commencer par prendre son argent en main, d’oser le regarder en face, de ne pas se cacher les choses. Et même si l’on a pas de problème avec l’argent, la gestion de ses finances personnelles est un point clé pour assurer sa sécurité financière sur le LONG TERME.

Prendre le temps de faire cet exercice, qu’il s’agisse de plonger pour la 1ère fois dans ses relevés de dépenses; ou bien d’aller encore plus loin en ayant en tête notre limite haute, c’est la 1ère étape qui nous conduira vers un bonheur financier plus serein 🙂 Et donc vers notre bonheur tout court 😉

Et vous, savez-vous de combien vous avez besoin pour vivre une « une année idéale » ?

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